Syndrome prémenstruel : quand le corps parle, comment l’écouter avec douceur

Ballonnements, fatigue, irritabilité, douleurs… Le syndrome prémenstruel (SPM) touche de nombreuses femmes, souvent en silence.

Pourtant, loin d’être une fatalité, il est avant tout un langage du corps.

Le SPM n’est pas une “maladie”, mais un signal : celui d’un déséquilibre à apaiser, d’un rythme à retrouver, d’un corps qui cherche à se faire entendre.

Et si, au lieu de subir cette période, nous apprenions à l’écouter avec bienveillance — à lui offrir douceur, alimentation adaptée et repos intérieur ?

1. Quand le corps parle : comprendre le message du SPM

Le syndrome prémenstruel se manifeste généralement une à deux semaines avant les règles. Il peut mêler symptômes physiques (tensions mammaires, ballonnements, migraines, rétention d’eau) et symptômes émotionnels (hypersensibilité, irritabilité, anxiété, baisse de moral).

Ces signaux ne sont pas anodins. Ils révèlent souvent :

• un déséquilibre hormonal entre œstrogènes et progestérone,

  
  

• un épuisement nerveux ou hépatique,

  
  

• une inflammation silencieuse liée à l’alimentation ou au stress,

  
  

• ou encore un manque d’écoute corporelle au fil du cycle.

Le corps féminin cherche à ralentir, à se purifier, à se recentrer. Quand nous lui résistons, les tensions augmentent. Quand nous l’écoutons, tout se rééquilibre. 2. Apaiser naturellement : la voie de la douceur et de l’équilibre

a. L’alimentation bienveillante

Soutenir le foie (organe clé du métabolisme hormonal) est essentiel.

Favorise :

• les légumes verts, le citron, le curcuma, le gingembre,

  
  

• les acides gras oméga-3 (sardines, graines de lin, noix, huile de cameline),

  
  

• les céréales complètes riches en magnésium (avoine, riz, sarrasin).

  
  

Évite :

le café, l’alcool, le sucre raffiné et les produits laitiers en excès, qui favorisent l’inflammation et les déséquilibres hormonaux. b. Les plantes alliées

• Alchémille : régule les cycles et soulage les douleurs.

  
  

• Gattilier : aide à équilibrer la progestérone naturellement.

  
  

Mélisse et passiflore : calment les tensions nerveuses. c. Le mouvement et la respiration

Une marche quotidienne, quelques postures de yoga ou un bain chaud aux huiles essentielles (lavande, ylang-ylang) favorisent la détente et le drainage.

d. Le repos intérieur

Accorde-toi des temps de pause, de silence ou de lecture douce avant les règles. C’est une période de recentrage, un “automne intérieur” qui invite à ralentir. Questions à se poser

• Qu’est-ce que mon corps essaie de me dire avant mes règles ?

  
  

• Est-ce que je prends le temps de me reposer, ou est-ce que je force malgré la fatigue ?

  
  

• Quelle émotion revient souvent avant mes cycles ? (colère, tristesse, lassitude…)

  
  

• Et si j’accueillais cette période non comme une contrainte, mais comme une invitation à me reconnecter à moi-même ? Le syndrome prémenstruel est un langage subtil, une opportunité d’écoute et d’ajustement.
  

  En prenant soin de notre alimentation, de nos émotions et de notre rythme, nous pouvons transformer cette période sensible en un moment d’harmonie et d’introspection.
  

  Le corps féminin ne cherche pas à punir, mais à communiquer.

  L’écouter avec douceur, c’est déjà commencer à guérir. Sophia Pigeot | Praticienne Naturopathe

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